Le Petit Ouvrage du Bambesch fait partie de la Ligne Maginot. Il est intégré au Secteur Fortifié de Faulquemont, qui fait lui-même partie de la Région Fortifiée de Metz.
Les premiers plans de masse de l'ouvrage prévoyaient la construction de cinq blocs de combat, faisant du Bambesch un ouvrage d'infanterie dont la mission devait être de croiser ses feux avec son voisin le Kerfent pour interdire toute progression ennemie par la Route Nationale 3 qui reliait Metz à Sarrebruck.
Les restrictions budgétaires dues entre autre à l'explosion du coût des matières premières obligèrent la CORF (l'organisme chargé de superviser la construction de la Ligne Maginot) à diviser la réalisation de la Ligne Maginot en plusieurs tranches de travaux. Le Bambesch n'échappa pas à la règle, et les travaux qui commencèrent à la fin de l'année 1931 ne visaient plus que la construction de trois blocs. Ceux-ci furent réalisés tout au long des années 30, en commençant par les creusement des puits d'escalier et le percement des galeries, puis se poursuivirent par le bétonnage des blocs et la pose des cuirassements. Des aménagements mineurs eurent lieu jusqu'en 1940.
Les trois blocs de combat qui furent finalement réalisés disposent de l'équipement classique des ouvrages d'infanterie de la Ligne Maginot.
Au nord se trouve le Bloc 3, qui est l'entrée principale de l'ouvrage. Pour mener à bien sa mission de couverture de la RN3, il était équipé de deux jumelages Reibel de mitrailleuses et d'un canon
de 47mm anti-char sous casemate.
Pour sa défense rapprochée et l'observation, il était équipé de deux cloches GFM (Guetteur-Fusil-Mitrailleur), chacune dotée d'un mortier de 50mm, d'un fusil-mitrailleur modèle 24/29 et de différents
matériels d'observation comme des périscopes.
Les trois blocs de combat qui furent finalement réalisés disposent de l'équipement classique des ouvrages d'infanterie de la Ligne Maginot.
Au nord se trouve le Bloc 3, qui est l'entrée principale de l'ouvrage. Pour mener à bien sa mission de couverture de la RN3, il était équipé de deux jumelages Reibel de mitrailleuses et d'un canon
de 47mm anti-char sous casemate.
Pour sa défense rapprochée et l'observation, il était équipé de deux cloches GFM (Guetteur-Fusil-Mitrailleur), chacune dotée d'un mortier de 50mm, d'un fusil-mitrailleur modèle 24/29 et de différents
matériels d'observation comme des périscopes.
Le Bloc 2 se trouve au sud et était chargé d'assurer la continuité des feux de flanquement en direction des casemates de Bambiderstroff. Son armement était identique à celui du Bloc 3. Il était également muni d'une cloche lance-grenade qui ne reçut jamais son équipement.
Le Bloc 1 quant à lui se trouve à l'est, face à la frontière allemande. Sa particularité est d'être cuirassé, c'est-à-dire que toutes ses armes se trouvent à l'abri d'une cloche GFM et d'une
tourelle à éclipse, toutes deux dotées d'un blindage de 30cm d'épaisseur.
La tourelle à éclipse avait pour mission de battre les avants de l'ouvrage et de couvrir l'intervalle entre les deux blocs. Pour ce faire, elle était équipée d'un canon de 25mm anti-char et d'un
jumelage Reibel de mitrailleuses qui forment une arme mixte (adaptée à la lutte anti-personnel et anti-char).
Le principe de la Ligne Maginot est de ne laisser en surface que les équipements servant au tir et à l'observation. Pour protéger l'équipage de l'ouvrage et augmenter sa capacité de résistance au
bombardement, tous les éléments non essentiels au combat ont donc été enterrés à plus de 20 mètres de profondeur.
Après avoir emprunté un escalier de 130 marches, on arrive donc dans les galeries souterraines de l'ouvrage, où se trouvent notamment la cuisine, le réfectoire, l'usine électrique, les chambrées, le
poste de commandement ou encore le puits qui permettait à l'ouvrage d'être toujours approvisionné en eau potable.
L'ouvrage du Bambesch était doté d'un équipage de 107 hommes de troupe encadrés par 4 officiers, principalement issus du 156ème Régiment d'Infanterie de Forteresse (anciennement 146ème RIF) et des 4ème et 18ème Régiments du Génie.
Ces hommes étaient commandés par le Lieutenant André Pastre, qui était secondé par le Lieutenant Joseph Trunkenwald.